Su Tung-po (1037-1101) fut le lettré le plus en vue de son époque, grand poète, peintre et calligraphe, haut mandarin, gouverneur efficace et apprécié, disciple laïc du ch’an (zen), herboriste et paysagiste. À deux reprises il connut, pour raison politique, l’exil dans le sud de la Chine. Sa vie et ses poèmes qui en sont le reflet donnent à voir ce que représente fondamentalement le tao: l’accord suprême et ordinaire au cours des choses. Là réside l’authentique liberté de l’existence.
les nuées sur le mont Lu, la marée remontant le fleuve Che
tant que je n’y étais allé, mille regrets ne se dissipaient
j’y suis allé, j’en suis revenu, rien de spécial
les nuées sur le mont Lu, la marée remontant le fleuve Che