« À la tombée du jour, au printemps, les saules pendent au-dessus des ombres, les fleurs des cerisiers flottent, blanches, dans la demi-obscurité, tout le reste est invisible. Progressivement, ça s’obscurcit. Une douce brise se lève, on entend seulement le bruit de l’eau. Assis sur la terrasse, contemplant les montagnes au loin, peu à peu elles disparaissent dans le soir. Dans tout cela réside l’esprit profond du printemps. »
![](https://moundarren.com/wp-content/uploads/2018/11/ahprintemps-poem1.png)
même mon ombre
est au meilleur de sa forme
ce matin de printemps
![](https://moundarren.com/wp-content/uploads/2018/11/ahprintemps-poem2.png)
même ma femme
a l’air d’un invité
ce matin de printemps