La fin de l’année nous fait ressentir, plus que n’importe quel autre moment de l’année, l’impermanence du monde. Il convient donc, si la liberté nous concerne, de nous accorder à l’impermanence universelle, découvrant là, hic et nunc, notre juste place, infinie et éternelle, dans une douce et souriante nostalgie du temps qui passe.
![](https://moundarren.com/wp-content/uploads/2018/11/bonneannee-poem1.png)
comme un soûtra
il me remplit de gratitude
le vieux calendrier
![](https://moundarren.com/wp-content/uploads/2018/11/bonneannee-poem2.png)
premier matin de l’année
un vent de jadis
souffle dans les pins