Shiki (1867-1902), considéré comme l’un des quatre ou cinq grands maîtres japonais du haïku, vivait à Tokyo, dans une maison, celle figurant en couverture, du quartier Negishi :
« Pour les lettrés et les artistes il n’est pas de meilleur endroit que Negishi. Je ne quitterai plus ce lieu calme et propice à l’étude. J’y resterai jusqu’à mon dernier jour, avant de retourner à la poussière de Negishi. »
On dit de Shiki qu’il est le père du haïku moderne et qu’avec lui commence la prose japonaise moderne. Mais, au-delà, comme il l’a demandé :
un mangeur de kakis
qui aimait les haïkus
ainsi faudra-t-il se souvenir de moi
jour de brume
me rasant la barbe
la cloche d’Ueno