Chuang-tzu (4e s. av.), “l’Homme vrai du pays des fleurs du sud”, à la suite de Lao-tzu (5e s. av.), auteur légendaire du Classique du tao et de ses vertus, a chanté à sa manière les vertus du tao, la voie de l’accord au cours des choses et des évènements, la voie de la liberté existentielle, essentielle.
« Ne soyez pas un quêteur de gloire, ne soyez pas une fabrique à manigances. Ne soyez pas un entrepreneur de projets, ne soyez pas un propriétaire de savoir. Vagabondez dans l’illimité et faites-en votre demeure. Acceptez tout ce que vous recevez du ciel, mais ne pensez surtout pas que vous avez reçu quoi que ce soit. Soyez vacant, c’est tout. »
« L’homme vrai laisse son esprit vaguer dans le sans-origine et s’abandonne à une plaisante sieste philosophique dans le hameau de la vacance absolue. »