Lao tzu (“le Vieux sage”) vécut au 5e siècle av. À la demande du gardien de la passe Han kou, au royaume de Chou, il rédigea le Tao te ching (“le Classique du tao et de ses vertus”) où, en cinq mille idéogrammes, il décrit les vertus du tao, de l’accord au cours des choses et des événements.
quand on atteint la vacance suprême
on éprouve une quiétude extrême
les dix mille choses se meuvent alentour,
on contemple leur va-et-vient
bien que les choses soient multiples et diverses,
toutes finissent par retourner à la même origine
retourner à l’origine, là réside la quiétude
revenir à sa nature originelle, tel en est le principe
qui se consacre à l’étude de jour en jour accumule
qui se consacre au tao de jour en jour se débarrasse
se débarrasse toujours plus pour en arriver au non-agir
non-agir pourtant rien ne reste inaccompli