C’est l’automne qui est évoqué dans ce recueil. L’automne dans la galerie d’un temple de montagne où l’on entend bramer un cerf, l’automne sur un chemin de campagne en compagnie de l’épouvantail, notre frère, l’automne dans une taverne au bord de la rivière où pêcheurs et bûcherons chantent un poème, sans oublier l’automne à la maison où, maître de céans, nous sommes invités à avoir le talent de saisir le profond au cœur de l’ordinaire.
ils ne disent mot
l’hôte, l’invité
et le chrysanthème blanc
pas une mince affaire
que d’être né humain
crépuscule d’automne