« Digne dans mon humble hutte, à mon aise je bois du vin et compose des poèmes, accordé au cours des choses, conscient de mon sort, n’ayant plus ainsi aucune arrière-pensée. », écrivit Tao Yuan ming (365-427), le poète philosophe amoureux du vin et des chrysanthèmes.
C’est le même état d’esprit, le même sentiment poétique qui imprègnent les poèmes, rassemblés dans ce traité poétique de la cabane – de la cabane, mais aussi du kiosque, du pavillon, de la villa et de la hutte, tous pénates poétiques. Ils donneront, à n’en point douter, à ceux qui apprécient ce genre de choses matière à se réjouir.
chanson d’ivresse
portant des fagots à l’aube je pars pour les vendre
après avoir acheté du vin, le soleil déjà à l’ouest je rentre
vous voulez savoir où est ma maison ?
après avoir traversé les nuages, on pénètre dans les montagnes émeraude